
La vie d’une petite culotte
Jeudi 19 mars 2020 09:00-11:30Ciné Ecran Couvin - 6/1 Place Général Piron - 5660 Couvin
Renseignements et réservation :
Réservé au public scolaire.
060 34 59 56 - emmanuelle.bourtembourg@ccccc.be - www.ccccc.be
Projection en partenariat avec Infor Jeunes Entre Sambre et Meuse,
Fedasil Couvin et ACCES
Projection scolaire précédée d’une animation d’introduction et suivie d’un atelier de débriefing et d’animations sur les thématiques de l’interculturalité.
Pour la 4e année consécutive, Infor Jeunes Entre Sambre et Meuse, le Centre culturel Christian Colle et le groupe citoyen ACCES participent au Festival À Films Ouverts. Cette année, ils sont rejoints par Fedasil, présent sur le territoire depuis peu. Pour la seconde fois, une "Journée de l’Interculturalité" (ponctuée de la diffusion du documentaire, d’ateliers de debriefing et d’animations artistiques et réflexives) sera proposée aux étudiants du secondaire supérieur de la région en journée. Une séance tout public suivie d’un débat et d’un moment convivial se tiendra en soirée.
Comment lutter contre les inégalités et les discriminations chez nous, quand elles se tissent bien au-delà de nos frontières, là où le capitalisme et la mondialisation n’ont pas laissé de place aux droits humains et à l’écologie ?
Notre rapport à l’Autre et notre manière de consommer sont étroitement liés.
Les inégalités et les discriminations commencent là où notre réflexion s’arrête à l’étiquette.
L’interculturalité c’est pouvoir, derrière le« made in Indonésia », retracer la vie de notre petite culotte et de celles qui la fabriquent.
C’est dans le cadre de la Journée de l’Interculturalité et à travers le documentaire "La vie d’une petite culotte" que le public sera amené à réfléchir sur le mieux vivre ensemble.
Stéfanne Prijot, documentaire, Belgique, 2018, 60’
De l’ouvrière dans les champs de cotons ouzbeks à la teinturière indienne, en passant par la militante en Indonésie jusqu’à ce magasin belge où la réalisatrice a grandi, notre petite culotte prend vie. Son processus de fabrication symbolise à lui seul les mécanismes grippés de la mondialisation. Quelle valeur donne-t-on aux vêtements et surtout aux vies de celles qui les fabriquent ?